Un dogme scientifique bouleversé par une équipe de recherche du Laboratoire de Recherche en Sciences Végétales – Toulouse
Au cœur de l’actualité autour de la nouvelle loi pour la protection de la nature et de la biodiversité, l’équipe de recherche « Symbiose Mycorhizienne et Signalisation Cellulaire » du LRSV (Université Toulouse III – Paul Sabatier / CNRS) vient de révolutionner les recherches menées sur les microARNs.
En effet, la célèbre revue scientifique Nature vient de publier l’article du LRSV consacré à cette avancée majeure. Nature, la revue de référence internationale, diffuse en ligne la publication des résultats de cette recherche. Sa version papier sera disponible à partir du 02 avril.
Les microARNs sont des molécules d’Acide RiboNucléique (ARN) courtes impliquées dans la régulation de l’expression de nombreux gènes. À ce jour, les microARNs ont toujours été réputés non-codants. Les chercheurs de l’équipe « Symbiose Mycorhizienne et Signalisation Cellulaire » du LRSV ont bouleversé ce dogme scientifique en mettant en évidence que les transcrits primaires des microARNs codent, chez les plantes, pour des micropeptides (MicroPep®). L’un des éléments clés de cette découverte tient dans le fait que les MicroPep® augmentent spécifiquement l’expression du microARN dont ils sont issus. Ainsi, par effet de cascade, les MicroPep® ont un impact sur l’expression des gènes cibles régulés par ledit microARN. Cette approche, par la simple application des MicroPep®, possède comme avantage d’utiliser des molécules naturelles, biodégradables, hautement sélectives et de faible impact écologique.
Pour consulter l’article complet et le communiqué de presse : Toulouse Tech Transfer