#S.A.M, sans contrefaçons !
S'appuyant sur la combinaison des sciences des matériaux et du numérique, SAM SAS propose une solution de marquage sécurisé qui permet l'authentification, l'identification et la traçabilité des produits et se positionne comme une référence de l'anti-contrefaçon.
La SATT Sayens annonce son entrée au capital de la start-up S.A.M après lui avoir transféré plusieurs technologies révolutionnaires d’authentification et de marquage.
Matériaux codants / Dispositifs anti-contrefaçon
A l’origine de ces technologies, le chercheur Samuel KENZARI, Ingénieur de recherche CNRS et Responsable de l’équipe « Matériaux et procédés additifs » au sein de l’Institut Jean Lamour (IJL)[1], qui développe, depuis 2016, des matériaux à partir de combinaisons de structures complexes pouvant générer une nouvelle réponse au marquage d’authentification forte de matériaux, de produits et/ou de composants. Les propriétés et performances de ces matériaux ont très vite suscité de réelles marques d’intérêt industrielles pour répondre à de nombreux besoins tels que l’anti-contrefaçon, le contrôle d’accès, l’authentification de produits ou de service, ... confortant l’intérêt de la création d’une start-up.
Forte de plusieurs inventions brevetées et dérisquées grâce à l’accompagnement de la SATT Sayens et au soutien de la Région Grand Est et du FEDER, la start-up S.A.M (Signature & Authentification des Matériaux) est créée, et également accompagnée pendant 2 ans au sein de l’Incubateur Lorrain. Grâce à l’exploitation de ces technologies, S.A.M poursuit l’ambition de devenir un acteur majeur de la conception et du développement de solutions uniques et inviolables de protection des objets et des données sensibles. En entrant au capital de la start-up lorraine S.A.M, la SATT Sayens confirme à nouveau son rôle d’investisseur deeptech de proximité et s’engage à ses côtés pour soutenir le développement d’un futur champion industriel.
L’originalité de ces technologies réside dans leur capacité à embarquer des éléments d’authentification et de marquage directement dans la structure des matériaux, combinant à la fois une chaîne physique et numérique (phygital) pour une sécurisation extrême associée à un processus d’authentification et de décodage physique instantané.
[1] L’Institut Jean Lamour est une Unité Mixte de Recherche CNRS / Université de Lorraine ( UMR 7198 ) https://ijl.univ-lorraine.fr/
Une innovation majeure : double encodage et intégration multi-formats
- Encodage interne invisible : Intrinsèque à la matière, cet encodage est accessible uniquement par contact avec notre lecteur dédié.
- Encodage optique visible : Ce code est lisible par caméra mais ne peut être déchiffré sans l'information interne.
En combinant ces deux niveaux de protection, S.A.M garantit une authentification ultra-sécurisée et offre une caractéristique unique : l'unicité vérifiable. La technologie S.A.M permet de distinguer un original d’une copie/duplicat avec certitude. Elle révolutionne la manière de sécuriser les actifs physiques et numériques, tout en offrant une flexibilité inégalée pour des applications variées.
S.A.M, une solution éco-responsable et accessible
Contrairement aux solutions classiques (puces électroniques, hologrammes, blockchain), S.A.M se distingue par :
- Un design durable : aucune batterie ni composant électronique, pour un impact environnemental réduit,
- Simplicité d’intégration : Plug & Play, avec une compatibilité immédiate dans divers environnements industriels,
- Absence de cyber-risque : un système physique sécurisé hors d’atteinte des attaques numériques.
LE PARCOURS S.A.M (Signature & Authentification des Matériaux)
- 2019 : Plusieurs programmes de maturation (5 brevets) engagés par la SATT SAYENS à compter de 2019
- 2023: Création de la start-up S.A.M à Vandoeuvre les Nancy, le 20 décembre 2022
- 2022: Licence signée entre SATT Sayens et S.A.M. SAS le 2 avril 2024
- 2024: SATT Sayens entre au capital de S.A.M. le 25 novembre 2024
« Valoriser ses travaux et résultats scientifiques et les voir se concrétiser en une réalité entrepreneuriale est une expérience passionnante que j’ai pu suivre à toutes les étapes (Recherche fondamentale, maturation SATT, Incubateur Lorrain, industrialisation). Huit années ont été nécessaires pour aboutir à cette innovation de rupture sans équivalent, où il est désormais possible que chacun puisse faire parler la matière comme par magie mais sans trucage. Je suis reconnaissant envers la SATT SAYENS non seulement pour son soutien financier depuis le début de ces travaux, mais également pour son engagement au long court en faveur du développement technologique issu des laboratoires académiques. Son accompagnement sans faille a permis ici de donner naissance et de doter d’une robuste corbeille d’actifs la start-up S.A.M que j’ai co-fondée et que je vais continuer d’accompagner en tant que conseiller scientifique pour les aspects « matériaux codants », aux côtés de mon collègue Sylvain Lefebvre, co-inventeur de la solution pour la partie encodage/décodage de la matière informée ». Samuel KENZARI, inventeur, co-fondateur et conseiller scientifique de la start-up.
« Nous nous réjouissons de cette nouvelle réussite collective du site lorrain réalisée aux côtés des chercheurs de l’Institut Jean Lamour, et de nos établissements actionnaires. C’est la mobilisation de tout notre écosystème qui rend possible de tels aboutissements. Nous avons sur notre territoire tous les ingrédients, des laboratoires académiques de premier plan en prise avec les réalités industrielles et capables de produire des technologies robustes, des entrepreneurs engagés et ambitieux, des acteurs de l’innovation et du financement mobilisés ; c’est bien là la recette gagnante qui une fois de plus, sur notre territoire en Lorraine, met sur les rails une start-up industrielle prometteuse. » Catherine GUILLEMIN, Présidente de la SATT Sayens.
« Alors que je cherchais un projet entrepreneurial à porter, j’ai eu la chance de trouver au sein des équipes de recherche du site lorrain des experts de premier plan réunis autour de technologies qui me permettent de mener un projet entrepreneurial qui me tenait à cœur. J’ai également pu trouver avec la SATT Sayens un partenaire professionnel, qui a su me soutenir notamment grâce au dispositif Team-to-market financé par la Région Grand Est. Je suis très fier aux côtés de mes co-fondateurs de porter la start-up S.A.M pour laquelle j’ai de grandes ambitions. Grâce à la robustesse des solutions que nous développons au sein de S.A.M, nous sommes en capacité d’apporter des réponses fiables à de nombreux secteurs industriels confrontés au fléau de la contrefaçon (luxe, industrie manufacturière, … ) mais aussi les accompagner pour faire face aux vulnérabilités de leurs process et/ou produits (contrôle d’accès de locaux de véhicules…, cybersécurité, certificat d’authenticité, systèmes de passeport, …). » Cédric PRINS, co-fondateur et CEO de S.A.M.